Une première revalorisation "à hauteur de la moitié de l'inflation" en janvier
La revalorisation prévue au 1er janvier concernera "l'ensemble des retraites", indique le ministre du Budget. Elle s'élèvera "à hauteur de la moitié de l'inflation", "autour de 0,9%", en fonction du niveau de l'inflation, a-t-il précisé.
Un rattrapage en juillet
Une deuxième revalorisation aura lieu en juillet. "Au 1er juillet 2025, il y aura un rattrapage pour toutes les retraites qui sont en dessous du niveau du Smic, pour qu'il n'y ait pas de perte de pouvoir d'achat et que ce soit l'équivalent d'une année indexée sur l'inflation complète pour ces retraités-là", a détaillé le ministre.
Pour un retraité avec une pension de 1.600 euros par exemple, qui ne bénéficiera donc pas de la deuxième revalorisation de juillet, la perte de revenu est d'environ 173 euros sur un an par rapport à l'indexation classique. Pour une pension de 1.932 euros (le plafond brut des retraites versées par la Sécurité sociale), cette perte est d'environ 209 euros sur un an, par rapport à une indexation complète.
Un coût compris entre "500 et 800 millions d'euros"
Ces revalorisations des retraites auront un coût estimé entre "500 et 800 millions d'euros" pour les finances publiques, en fonction du montant de la revalorisation, basée sur l'inflation. Cela réduira les économies espérées à 3 milliards, a précisé Laurent Saint-Martin.
"Il y a une protection des petites retraites. Mais pour les autres, cela semble moins favorable" que le décalage initialement prévu, observe l'économiste Michael Zemmour, chercheur à Sciences Po. En janvier 2026, quand interviendra une nouvelle revalorisation annuelle, les pensions partiront d'une base plus faible que si elles avaient augmenté de 1,8% en juillet 2025.